Les jambages bouclés ou bâtonnés descendent jusqu’aux 2 interlignes inférieurs.
Le jambage bouclé
Comme son nom l’indique, le jambage bouclé est constitué d’une boucle.

Celle-ci débute en haut du 1er interligne supérieur,
descend droit en repliant les doigts
puis se referme contre la ligne de base ou légèrement en-dessous, comme sur l’image 1.
Chaque lettre avec jambage bouclé débute par une forme de 1ère unité :

- attaque de grande boucle pour le j
- étrécie pour le y
- rond pour le g
Le jambage bâtonné
Les lettres avec jambage bâtonné débutent aussi par une forme de 1ère unité :
- attaque de grande boucle pour le p
- rond pour le q

Le jambage débute toujours du haut du 1er interligne en descendant droit.
Pour le p, on remonte sur le jambage et on enchaîne avec un pont dès la ligne de base (image 4).
Pour le q, on s’arrête en bas du jambage.

Pour conclure, les jambages débutent tous par une forme de 1ère unité. Leur apprentissage est plutôt aisé car ils sont vus après toutes les autres formes.
Questions
- Quelles sont les caractéristiques communes des jambages ?
- Que penser du y avec une attaque en pont ?
- Comment s’entraîner pour les jambages ?
- Quels sont les aménagements possibles pour le p ?
- Quelle est la singularité du q ?
Réponses aux questions
1. Quelles sont les caractéristiques communes des jambages ?
Les jambages débutent tous par une forme de 1ère unité, attaque de grande boucle pour le j et le p; étrécie pour le y; rond pour le g et le q.
Ils se déploient du 1er interligne (zone médiane) au 2ème interligne inférieur.
Ils descendent droit, en repliant les doigts, depuis le haut du 1er interligne.
2. Que penser du y avec une attaque en pont ?
Qu’il est très souvent mal réalisé et qu’il est plus complexe de l’enchaîner avec la lettre qui précède. En attaquant par une forme de 1ère unité, le tracé va de la gauche à la droite en passant par le bas, il est plus facile et plus rapide.
3. Comment s’entraîner pour les jambages ?
La capacité de replier ses doigts pour descendre bien droit peut être difficile pour certains enfants. S’exercer à tracer des traits verticaux de haut en bas en plaçant la main bien dessous est un bon exercice.
Pour le p qui nécessite de remonter en trait couvrant, on privilégiera les allers-retours en repassant sur ce trait. Ainsi on travaillera la flexion puis l’extension des doigts.
Si l’on respecte la méthode Dumont, ce type d’exercices a déjà été effectué en amont afin de garantir la mobilité des doigts. Ainsi, la forme du jambage pose rarement de problème.
Cependant, passer de la zone supérieure à la zone inférieure n’est pas toujours aisée ainsi on peut proposer la série « ljpljp » comme entraînement.
4. Quels sont les aménagements possibles pour le p ?
Pour les enfants qui ont du mal à remonter en trait couvrant, on peut lever le crayon et attaquer le pont sur la ligne de base.
Pour les autres, le pont vient du bas du jambage, sans lever le crayon.
5. Quelle est la singularité du q ?
« C’est la seule lettre qui se termine sous la ligne et vers la bas.
D. Dumont, Le geste d’écriture, p. 112
C’est la seule lettre qui, dans notre modèle d’écriture cursive romaine, impose un arrêt après son écriture. «
Source bibliographique : Danièle Dumont, Le geste d’écriture, édition Hatier, Paris, 2016, 285 pages.
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